Le rosier est une plante sensible qui demande de l’attention pour le conserver en pleine forme. Taches noires, rouille, pucerons… Le rosier peut être attaqué sans pour autant succomber. Adoptez les bons gestes pour fleurir votre jardin ou votre balcon avec des fleurs éclatantes de vie !
Les différentes affections du rosier : comment les identifier et les éviter ?
La maladie des rosiers regroupe plusieurs affections. En effet, les rosiers sont des espèces végétales sensibles qui peuvent être touchées par certaines maladies. On les remarque facilement en observant notamment les feuilles. Les variations climatiques, en particulier l’alternance de chaleur et de pluie, sont généralement à l’origine de l’apparition des maladies. Les rosiers avec des taches noires sont affectés par le marsonia, qui provoque aussi une chute des feuilles. La maladie des rosiers entraînant des trous dans les feuilles n’en est pas vraiment une : il s’agit surtout d’abeilles ou de chenilles qui viennent grignoter les feuilles. Les pustules de couleur rouille sont le signe d’une affection nommée rouille du rosier. L’oïdium, de son côté, recouvre les feuilles et les jeunes pousses d’un feutrage blanc en cas de forte exposition au soleil dans un environnement clair (avec un muret blanc derrière, par exemple).
Pour éviter la maladie des rosiers, pensez à les planter dans un endroit ensoleillé, sur un sol neutre à légèrement acide. Mieux vaut planter vos rosiers dans un espace où ce type d’espèce végétale n’a pas été déjà planté. Il est aussi conseillé d’ajouter certaines plantes – dites plantes compagnes – à proximité des rosiers. La lavande, l’armoise et le romarin repoussent les insectes ravageurs, et les alliums sont idéaux pour lutter contre l’oïdium et le marsonia. Ainsi, vous offrez une première barrière de protection à vos rosiers. Si vous devez réaliser un traitement des rosiers atteints d’une affection, veillez à laver les outils pour éviter de transmettre des maladies à vos autres rosiers.
La lutte contre les affections du rosier
Souvent, il est possible de détecter une maladie du rosier avec une photo. En un clin d’œil, vous saurez en regardant sur internet de quoi est affecté votre rosier. Pour le traitement, il existe différentes méthodes, mais un produit naturel pour traiter les rosiers reste le meilleur remède. La décoction de prêle est notamment idéale pour lutter contre le marsonia et la rouille du rosier. Pour venir à bout de l’oïdium, vous pouvez utiliser du lait ou du bicarbonate de soude. Un rosier présentant des feuilles vert pâle peut être en manque de fer : un apport d’engrais naturel suffit à lui redonner de la vigueur. Le savon noir est souvent utilisé pour lutter contre les pucerons et les chenilles.
Si la maladie des rosiers affecte encore votre plante, il existe aussi d’autres traitements fongicides qui présentent cependant des inconvénients pour l’environnement. La bouillie bordelaise est un mélange autorisé en agriculture biologique, mais attention, elle est considérée comme toxique. Le cuivre, utilisé en trop grande quantité, entraîne une pollution des sols. Vous avez alors deux solutions : l’utiliser de manière ponctuelle en dernier recours contre l’oïdium ou ôter les plantes atteintes, en plaçant en quarantaine les sols et plantes aux alentours pendant quelques mois.